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Dynamique de la végétation et succession écologique dans le site de Oglat Ed Daïra

Par Mohammed Kaabèche

Dynamique de la végétation et succession écologique dans le site de Oglat Ed Daïra

Bétoum Oglat Ed Daïra.

L’évolution des communautés végétales, en dehors de toute intervention humaine, aboutit à un climax (stade ultime de développement où la biomasse et la biodiversité sont alors maximales). Au sein de Oglat Ed Daïra, ce terme ultime (climax) est déterminé par une végétation climacique finale d’aspect steppique, en état d’équilibre avec les conditions du milieu. Cependant, l’état de climax est rarement atteint ; les déséquilibres sont permanents qui empêchent cette évolution d’aller à son terme. Ces déséquilibres peuvent être d’origine naturelle mais, aujourd’hui, au sein du site, la plupart des successions végétales sont perturbées par les activités humaines (dégradation du tapis végétal, accroissement de l’urbanisation, surexploitation des sols, surpâturage...).

Au sens de la présente étude, le terme de « dynamique » désigne le changement des structures végétales et des paysages végétaux sous l’effet de divers processus d’ordre physique (aridité du climat, érosion et accumulation) et biologique (changement dans la composition floristique). Il est admis par ailleurs, que les déterminants, d’ordre naturel, les plus importants dans l’analyse de la dynamique des végétaux sont le contexte physique (géologie, climat, sol) et le cadre biologique (Flore, Communautés végétales). Dans ce sens, il est possible de considérer que l’analyse des processus qui président à la dynamique des communautés végétales doivent prendre en compte ces déterminants d’ordre naturel en leur ajoutant des déterminants d’ordre anthropique c’est-à-dire liés aux activités des populations et particulièrement au mode d’exploitation des systèmes écologiques du site.

Auteur(s) Mohammed Kaabèche
Année de parution 2008
Mots clés Dayas Zones humides Groupements végétaux
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