Récolté pour la première fois en 1848 dans le Sahara septentrional algérien, par Prax, botaniste membre d’une commission chargée de l’exploration scientifique de l’Algérie, le Chou-fleur de Bou Hamama a été identifié en 1855 par Durieu et répertorié par Cosson pour la première fois en 1862 dans le Bulletin de la Société botanique de France.
Les massifs forestiers de la Kabylie des Babors possèdent une flore riche et diversifiée. Ces caractères se traduisent par un nombre appréciable en espèces ligneuses d’une part, et par une originalité dans la composition floristique, d’autre part.
La connaissance de la croissance des arbres forestiers en relation avec les facteurs du milieu est importante en aménagement forestier et en matière de reboisement car elle permet de choisir les sites ayant les meilleures caractéristiques environnementales.
Après avoir défini le contexte écologique de la hamada, les auteurs identifient l’aire de répartition de l’arganeraie d’Algérie et précisent sa structure et son écologie.
Le paysage végétal majeur qui caractérise le mieux les confins saharo méditerranéens algériens est sans conteste la steppe, l’un de leurs traits floristiques remarquables reste la présence des ultimes représentants d’une végétation méditerranéenne à base de Pistacia atlantica Desf. (Pistachier de l’Atlas ou bétoum). Cette végétation colonise un habitat exceptionnel désigné localement par le terme de «dayas».